Tel est le titre du premier polar de Stéphane Pajot.L'individu y décrirait une série de meurtres sanglants, ayant agité les bas-fonds de Nantes de 1831 à aujourd'hui. Il aurait bâti son roman comme un puzzle, où chaque crime est l'élément d'une plus vaste machination.
Cet homme d'une quarantaine d'années, écrivain et journaliste à Presse Océan, est surtout connu pour sortir, tous les ans, un livre en plongée dans les archives photographiques de Nantes.
« Tout est vrai dans le sens où les lieux, les anecdotes, les personnages que je décris existent ou ont existé, explique-t-il. Et à la fois tout est faux parce que les meurtres ont été inventés. » On retrouve notamment les figures fétiches de Stéphane Pajot : la femme à barbe, l'homme momie, le surréaliste Jacques Vaché, le joueur de vielle Zim Zim, l'acrobate Willy Wolf...
« J'ai pris un grand plaisir à retrouver ces personnages », sourit-il. Les mêler à l'intrigue policière du roman « a été ma façon de leur donner une nouvelle vie ».
Editions D'Orbestier, 12 €.
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