lundi, juin 24, 2013

Mémoires de quartier : Autour de Zola

Notre amie, Elisabeth Caron, a participé à l'ouvrage
Avec les archives municipales et l'équipe de quartier, un groupe d'habitants a sorti un livre Autour de la place Zola, sur l'histoire du quartier.
Après Des Dervallières à Procé publié en 2009, puis De la Contrie à la Durantière en 2011, le troisième bébé vient de naître. Intitulé Autour de la place Zola, il fait partie de la collection Quartiers à vos mémoires.
L'ouvrage est truffé de photos de bâti ancien et de gens. Ces gens, dont on entend la musique des mots, et qui constituent le coeur de l'ouvrage. « Si j'ai participé, c'est parce que c'est bien de faire connaître aux autres et aux jeunes l'histoire de leur quartier. Et puis, ce peut être aussi un bel outil pédagogique », relate Marie Madeleine Taraud, ancienne institutrice de l'école de la Mutualité. Alors ce quartier, elle aussi l'a vu changer.
Autour de la place Zola. 10 € musée du château des Ducs et bibliothèque Émilienne-Leroux des Dervallières.

Une fresque d'île de contes

Sur les murs du blockhaus de Trempolino, jouxtant la Fabrique sur l’île de Nantes, une fresque géante dédiée au parcours Aires de Contes a fait son apparition. « Peu à peu l’oiseau fait son nid et les contes de l’île de Nantes prennent formes », précise l’association Aires de contes. « Un espace, un conte, une aire, le projet sera révélé du 15 juin au 30 septembre et formera un parcours où petits et grands pourront mesurer l’étendue du merveilleux du territoire ilonantais ». Ceci s’inscrit dans le cadre de Nantes Capitale Verte Européenne 2013 et du projet de parcours sur l’île de Nantes : Green Island.
Plus d’infos sur www.airesdecontes.fr


vendredi, juin 14, 2013

Tony Zampino crée un costume ultra-léger

Tony dans son atelier de couture
Voici l'article qui est paru dans Ouest France du 13 juin 2013.
"Avec Tony Zampino, ce n'est pas le costume qui prend l'homme, c'est l'homme qui prend le costume. Fini les armures, aussi bien cousues soient-elles. « Je viens de créer une innovation complète, avec un costume ultra-léger. La veste pèse 400 g, le pantalon 220 g », annonce le tailleur.
Il a déposé cette nouveauté à l'Inpi, l'institut national de la propriété. Pour réaliser cette petite merveille, l'homme de l'art n'utilise plus que l'étoffe et sa doublure. Fini les renforts, les toiles et les ouatines. « Avec ses matières légères, le costume épouse les formes de l'homme. Je veux donner la vision réelle de celui qui l'habite ». Pour ne pas se froisser, le tissu doit être soit en polyester 100 %, soit en mohair laine alpaga.
3 000 échantillons de tissu
Évidemment, Tony Zamipino a son secret. Car tout vient de l'assemblage et du montage. « Tout doit être mis comme ci, ou comme ça ». Même le col, léger comme une plume, fait partie de l'ensemble. Sans son carton rigide habituel qui le renforce, il n'est pas une pièce rapportée. Puis l'artiste a voulu personnaliser au maximum le vêtement. Il a supprimé les traditionnels boutons au bout des manches. Et pour les remplacer, il propose désormais à chacun son signe astrologique. « Une innovation plutôt baroque ». Et quand on porte un costume Zampino, on ne risque pas de croiser quelqu'un avec le même. « Je dispose de plus de 3 000 échantillons de tissus à choisir ».
Pour mettre au point son prototype, il s'est taillé son propre costume, et il le porte beau. « C'est l'expérience et l'imagination qui m'ont permis ça », raconte le tailleur. L'expérience, Tony Zampino l'a cumule depuis des années. Le petit ouvrier déjà formé, a débarqué à Nantes en 1957, à l'âge de 19 ans. Comme beaucoup d'immigrants, il est arrivé avec sa valise. Mais dedans, elle était déjà pleine de savoir-faire. « J'ai rejoint Michel Ziccardi qui était déjà installé à Nantes. Il était de la famille de mon patron en Italie ». Puis en 1968, Zampino s'est installé rue de Gigant. Puis en 1974, rue Lamoricière, là où il travaille toujours, au numéro 9, où il continue d'innover, toujours en légèreté."
Tél. 02 40 73 28 76